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faites de toute l’Angleterre, qu’Amélia versa des pleurs de joie, et sentit ranimer dans son cœur, et la vie et la douce satisfaction d’elle-même.

Cependant on ne saurait se peindre l’étonnement dont les deux sœurs se trouvèrent frappées, lorsqu’elles se sentirent serrées dans les bras de Déborah ! elles crurent que les morts sortaient du tombeau pour célébrer leur réunion. La Galloise, ivre de joie, criait et pleurait à la fois. Caroline l’embrassait avec une tendresse presque aussi expressive ; elle vit Molly avec re-