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nement. Ni lui ni Amélia n’étaient point instruits, tous deux se reposaient de leur bonheur sur la tendresse de leurs pères, et Claypole avait donné à milord Falcombridge des raisons de politique assez plausibles pour le satisfaire, et adopter un court délai.

Milord Falcombridge frémissait d’horreur d’avoir été pendant vingt ans l’esclave d’un monstre capable de concevoir et d’exécuter tant de crimes ; capable de les méditer sans cesse, de les entasser les uns sur les autres, et de dormir en paix. Mais convaincu de tous ceux qui