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bénédiction et un dernier embrassement. »

Ô trop chère Henriette, prononça en sanglottant son malheureux époux ! ô chère et sensible épouse, c’est donc moi qui ai causé ta perte ! On m’avait persuadé qu’elle ne m’avait donné sa main qu’après la mort prétendue d’un objet aimé avant moi, et qu’ayant appris qu’on était encore vivant, elle ne me voyait plus qu’avec indifférence, et même avec aversion. Malheureuse ! dit-il en s’adressant à sa femme, c’est donc toi qui m’éloignas de cet ange, et lui supposant