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sonne, mais son premier mouvement fut de ne point la laisser rentrer dans une semblable famille ; il voulut d’abord examiner les preuves de sa naissance, et ne pouvant plus ni conserver de doute, ni l’abandonner à son sort, il se réserva le temps de se déterminer en la confiant à sa fille au moins pour vingt-quatre heures. Adelina ne se méprit point aux projets de son père ; elle comprit qu’ils aboutiraient au moins à placer Caroline dans une position indépendante ; et qu’une fois sous sa protection, elle ne pourrait plus disposer d’elle. Combien elle re-