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anxiété. Dès la troisième aurore, elle supplia la belle-mère d’aller dans la ville s’informer des bruits qui pouvaient circuler autour du palais. La bonne femme connaissait des amis de son fils ; elle sortit, et Caroline demeura seule dans le fond de la maison, n’osant presque remuer, attentive au moindre bruit, et croyant toujours entendre quelque rumeur dont sa fuite pouvait être l’objet. Elle était livrée à cette secrète horreur qui semble annoncer de plus grands maux que celui dont on gémit. Plusieurs heures s’étaient écoulées quand la