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lui préparer des vêtements de paysanne, à peu près de sa taille ; on se retira pour lui laisser la liberté de s’habiller ; elle se dépouilla sans regret d’une parure superflue, et se servit de ces nouveaux habits ; malgré la grossièreté de ces étoffes et le mauvais goût des formes, milady Falcombridge l’aurait encore haïe sous ce costume. Elle partit enfin dans une petite charrette d’osier, remplie de paille, après avoir envoyé des remerciements aux personnes qu’on ne lui nommait point, et qu’elle crut être Henry Claypole et sa mère, puisque ce n’était point lady Ireton.