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parlé d’un père, dit-elle à lady Ireton ; ah ! puissé-je avoir en effet un père ! — On m’a dit qu’il était misérable, lui dit sa protectrice. — Eh ! qu’importe, Madame ? quelque fatale que soit l’existence que je tiens de lui, elle n’en doit pas moins lui être consacrée, et je cours me mettre sous sa protection ; personne n’osera m’arracher des bras d’un père. — Elle baisa la main de lady Ireton, qui l’embrassa les larmes aux yeux. » Allez, vertueuse fille, lui dit-elle, ne craignez point la pauvreté, je veux vous y soustraire ».

Elle suivit les gardes du Protec-