Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/208

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 204 )

mais il revint fort abattu, l’esprit préoccupé, livré à un effroi involontaire, et, malgré celui dont milady parut saisie, il ne put s’empêcher de concevoir une secrète inquiétude. Il lui paraissait difficile de croire que Caroline fût sortie du château sans en prévenir la personne qui lui accordait sa protection, sans attendre qu’elle fût même éveillée, sans prévoir les alarmes qu’elle pouvait lui causer à lui-même. Milady s’agita beaucoup, envoya le concierge, sa femme, la petite fille elle-même, et semblait chercher dans son esprit tout ce