Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/204

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 200 )

comme si elle avait craint de se repentir de cet acte d’humanité. Quelle consolation pour l’infortunée que cette faible et vacillante lumière ! Elle en profita pour visiter son horrible demeure. Le cachot, creusé dans la terre, solidement voûté, et revêtu de fortes murailles, ne laissait appercevoir ni fentes ni crevasses qui donnassent la moindre lueur d’espoir. Une ouverture en arcade, mais sans porte, donnait entrée dans un autre cabinet plus petit ; elle y vit les restes d’un lit semblable à celui qu’on avait préparé pour elle ; mais la paille était