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la secourir. D’abord une sorte de stupeur s’empare de ses esprits ; elle s’assied sur ce lit misérable, croise ses bras, et demeure immobile. Mais le sentiment d’une douleur aiguë la ranime, et, dans son désespoir, elle verse un torrent de larmes, et fait retentir sa prison du bruit de ses sanglots. Un long espace de temps s’était écoulé, lorsque la porte s’ouvre, et la perfide Adelina se présente, un flambeau à la main. Le temps de la dissimulation était passé. Ses regards avaient repris toute leur férocité ; un sourire perfide accompagne ceux qu’elle