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et tombe en arrivant sur le seuil de la porte. Molly effrayée la relève, la couche sur son propre lit, et ne sait que penser d’un état que Caroline ne peut ni ne veut expliquer.

La nuit n’apporta presqu’aucun changement à sa situation ; un silence profond répondait aux questions multipliées de Molly ; elle lui montrait seulement, par ses gestes et ses regards, la sensibilité qu’excitaient ses caresses. De grand matin, sans avoir pu fermer l’œil, sans avoir pu même verser une larme, le cœur serré, la paupière appesantie, elle voulut cependant se lever, et vaquer