Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/154

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 150 )

sa sœur. Caroline sortit les larmes aux yeux, emmena les chèvres et les brebis à quelque distance de la cabane, et s’assit sur une pierre couverte de mousse dans une vallée profonde, entourée de très-hauts rochers couverts d’arbres, au travers desquels coulait une source d’eau vive qui s’échappant au travers des pierres descendait jusque dans le vallon, en faisant entendre son murmure. Elle demeura plusieurs heures à filer en ce lieu, presque machinalement, car le mauvais accueil de son père l’avait tellement interdite qu’elle ne savait