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les deux ailes, qui s’étendaient plus loin que le verger, beaucoup d’arbres fruitiers en plein vent, et les murs étaient aussi tapissés de beaux et fertiles espaliers[1]. Plus loin,

  1. Cette description est d’après nature : si je l’ai placée en Angleterre, c’est qu’elle convient à tous les pays, où l’on peut se faire l’image de la plus aimable retraite que puisse offrir la nature, et ce qui suffit à l’art, ou plutôt à l’industrie pour l’embellir. Ceux dont les mœurs ne sont pas altérées par le luxe et les habitudes qu’il fait contracter, pourront se dire qu’en introduisant dans un pareil hermitage, les liens sacrés de famille, et les nœuds de