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odoriférants et de fleurs agréables ; il y avait surtout deux rosiers de l’espèce que nous appelons en français rose-pompon, qui formaient un buisson arrondi, sans avoir été taillé ni assujéti, et fournissaient des milliers de fleurs qui se renouvelaient continuellement pendant près de trois mois de la belle saison ; les carrés voisins étaient remplis de légumes qu’on avait soin de semer à temps pour fournir toute l’année. À l’extrémité de l’allée, on en trouvait une autre transversale, formée par des tilleuls et terminée de chaque côté par un berceau impénétrable