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arrivant que nous avions été volées ; on avait forcé des tiroirs et l’on avait pris les diamants de Charles Stuart, et l’argent qui m’était resté, et celui qu’avait apporté Déborah. Nous questionnâmes nos hôtes, incapables de nous trahir ; ils n’avaient ni vu ni entendu personne ; on s’était introduit sans doute avec beaucoup d’adresse, et la nature des effets qu’on nous avait dérobés ne nous permettait pas de faire beaucoup de perquisitions. Il nous restait de quoi faire notre route, mais point assez pour nous établir dans la maison de Déborah. Elle fit