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vie, sans que nul moyen pût s’offrir pour la lui rendre ; Caroline portait tout le poids des maux que l’insensée avait elle-même attirés sur la bienfaisante amie des deux jeunes gens. Milady avait à supporter les chagrins de son mari et les siens. Milord Falcombridge aimait tendrement sa fille, il aimait aussi le jeune Henry ; il ne partageait pas la haine de sa femme contre Caroline ; car la conduite de cette fille, son attachement pour le prince, quelle qu’en fût la cause, n’étaient pas des objets intéressants pour lui ; et la seule chose qui l’inquiétât,