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pondit que cette infamie n’était que dans une opinion passagère comme l’esprit de parti, une opinion d’un moment, mais que son consentement serait une tache réelle. On lui dit, qu’avilie déjà par son état plus qu’équivoque, elle devait être moins scrupuleuse que toute autre. Elle répondit que son âme ne pouvait être avilie par les fautes de ses parents, s’ils en avaient commis ; que sa conscience lui appartenait, et qu’elle n’en ferait le sacrifice à personne. On osa lui dire, qu’en accompagnant dans sa fuite un prince qui n’avait pas