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paraissent, il semble que l’âme n’est plus susceptible de mouvement, et que fugitive comme elles, elle va les suivre et s’évanouir à son tour. Ô Charles, s’écria-t-elle dans son désespoir ! Charles, il faut renoncer à toi ! Ô ma bienfaitrice ! ô mistriss Belmour, je ne vous verrai plus ! vous ignorerez le lieu qui recevra mes froides cendres ; jamais vos larmes ne mouilleront la pierre qui couvrira mon tombeau. Mon dernier soupir cherchera en vain les objets que j’adore ; il ne s’exhalera point sur votre sein, et personne ne vous dira que ma dernière pensée aura