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En arrivant à sa maison près de Londres, il apprit par la trop sensible Fenny, que l’on ne doutait plus que Caroline et Amélia se fussent entendues pour faciliter le départ de Charles II. Les espions du gouvernement avaient intercepté une lettre de ce prince à sir Francis Windham, par laquelle il parlait des obligations qu’il avait à Carolinę, des vœux qu’il faisait pour qu’on la retrouvât, et le priait, lui et le peu d’amis qu’il avait laissés en Angleterre, de la faire passer à Fécamp, où il l’avait recommandée à un négociant chargé