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munications avec le christ. — Mon père, quand vous parlez d’épouser Caroline, permettez-moi de vous observer que le rang auquel vous êtes parvenu ne vous permet pas peut-être d’y élever une fille digne par ses vertus et son éducation d’un sort brillant, mais dénuée de ce titre que le plus pauvre apporte en naissant, puisqu’au moins il connaît son origine. — Si Dieu m’inspire en sa faveur, je sais aussi qu’il ne peut vouloir que je la reconnaisse publiquement.

Fenny pâlit à ce mot ; elle savait bien que Caroline ne serait pas la