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puisqu’on disait ordinairement que la lettre tue, et que l’esprit vivifie ; que cependant Caroline était sans parents, et qu’en ce sens l’esprit ne pouvait vivifier ce qui n’existait pas ; que la suprême magistrature dont il était revêtu ne lui permettait pas, selon l’esprit de dieu, de vivifier ce que disait la lettre, mais que sous le sceau du secret il pouvait, sans causer de scandale, prononcer le mot qui en effet rendrait la vie à celui qui avait cru la perdre, et ferait naître la joie du paradis, à la place des peines de l’enfer ; qu’il la choisissait pour porter à la