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mit même de revoir encore une fois mistriss Madely. À cette seconde entrevue, elle la traita beaucoup plus doucement, s’excusa sur l’erreur où on l’avait jetée, et lui promit qu’elle lui ferait bientôt rendre sa liberté. Elle lui fit même des présents, et n’oublia rien pour se faire les honneurs d’une ample réparation de l’injustice dans laquelle elle avait été entraînée. Elle partit en déplorant encore la perte de son Amélia, et il était facile de voir que sa douleur était extrême, car ses yeux noyés de larmes attestaient qu’elle en répandait, lors même