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Vous voudriez me tromper vous-même ; c’étaient des amis de celui qui régnait sur l’Angleterre. — Caroline comprit que le nom de Goring était connu. — C’était, reprit-elle, la veuve du comte de Norwick et son fils, mais lady Goring se bornait à pleurer en secret son époux, et ne chercha jamais à troubler l’État. — Elle ne respirait, m’a-t-on dit, que la vengeance ; elle y excitait son fils, elle faisait des partisans à celui qu’elle appelait son roi. — Milord, j’atteste que lady Goring n’est jamais sortie de son habitation depuis qu’elle m’y