Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 3 - 1808.pdf/156

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 152 )

mandation verbale du lieutenant de Monk. Mais quelques heures après, d’une chambre basse et obscure où on l’avait conduite, on la transféra dans une autre moins triste et plus commode. On s’informa des besoins qu’elle pouvait ressentir après une longue route, et on lui offrit des mets plus flatteurs que ceux qu’on lui avait d’abord apportés. Elle fut sensible à ce changement qu’elle attribua au général, mais elle n’en conçut pas un plus favorable augure. Elle fit demander quelques livres de piété, on les lui accorda sans délai ; elle y puisa des consolations