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d’un mouvement de joie, en apprenant qu’elle était en liberté, en même temps que l’inquiétude paternelle le forçait de se dire à lui-même « que deviendra-t-elle ? »

Adelina se livra aux emportements de la plus vive colère, surtout quand elle entendit accuser Madely de trahison envers elle.

Elle déplorait la perte d’Amélia, et mêlait à ses pleurs tant d’emportement que son mari ne put s’empêcher de lui demander si elle croyait qu’on l’eût tuée ? Mon Dieu, lui dit-il, Amélia n’a pu sortir du château d’Édimbourg qu’à l’aide de gens