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prouve ; je ne veux plus traîner mon existence dans les tourments, séparée à jamais de celle qui voulut être ma mère, de celui qui m’avait nommée son épouse, séparée de lady Amélia, ma généreuse bienfaitrice ; après avoir troublé son repos, après avoir rompu les liens qui devaient l’unir à celui qui l’aimait, je ne veux point encore ajouter à tant de maux, et me voir la cause de votre disgrâce. Je vous demande seulement de me faire rendre les habits de mon sexe, et j’attends de votre générosité de n’être pas traînée à Londres comme une