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amener Caroline ; mais il voulut être seul avec elle.

« Eh bien, lui dit-il, jeune homme, Amélia est sortie de ces murs ! pendant le combat, on l’a dérobée à la vigilance du gouverneur. — Amélia est libre ! Ô Dieu ! que ton nom soit béni, dit-elle en fléchissant un genou et levant ses mains vers le ciel ! je mourrai contente. — Pourquoi mourir à la fleur de votre âge ? vous pouvez servir votre patrie. — Moi, Milord ! Ah ! laissons les vains déguisements… Vous me connaissez, et je connais aussi le sort qui m’attend. Si je puis