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vin. Le vieillard souriait de la liberté avec laquelle elle agissait dans sa maison, où elle aurait dû se trouver très-étrangère. Déguisant son nom et ses aventures, elle lui raconta qu’elle allait à Londres avec son frère, et qu’ils avaient été séparés il y avait peu d’heures, par un accident qu’elle ne pouvait concevoir ; qu’alarmée de se trouver seule, elle avait fui, et que le hasard l’avait conduite à cette maison qu’elle avait trouvée ouverte, et où elle s’était renfermée. — Vous avez agi prudemment, lui dit le vieillard, et le soir est pour moi