Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/90

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 86 )

seul, je vous l’atteste. — Qui êtes-vous, répond-elle, un peu plus rassurée. — Un vieillard, et l’un des propriétaires de cette maison. — Ah ! de grâce, à votre tour, dit-elle avec un accent suppliant, accordez-moi un asile pour cette nuit ; ne me chassez pas de votre maison. — Eh ! de par Dieu, répond la voix, c’est bien moi qui vous fais cette demande, puisque vous êtes chez moi, et que je suis dehors. — Ouvrez, ajouta-t-on, car le froid de la nuit m’a glacé, et je tombe de besoin. À ces mots, Caroline eut le courage de lever