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touffus pouvait leur procurer un asile. Ils avaient du pain, et un peu de lait dans une gourde : ils s’assirent sur de l’herbe à qui l’ombre des arbres avait conservé de la fraîcheur. Un ruisseau traversait ce bouquet de bois ; son eau limpide coulant doucement sur des cailloux, invita d’abord Barclay à se désaltérer, et son doux murmure ne tarda pas à plonger Caroline dans un profond sommeil. Barclay, la voyant endormie, profita de cet instant pour voir s’il n’appercevait rien dans la plaine. Ne voyant personne, il se hasarda un peu plus loin, et enfin