Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/265

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 261 )

quatre officiers et douze soldats à cheval ; les premiers étaient constamment à côté des portières ; la moitié de l’escorte était devant les chevaux, et l’autre suivait ; de sorte qu’il était impossible que nul pût arriver jusqu’auprès d’Amélia. Les stores étaient baissés, les glaces levées ; et quoiqu’on fût dans une saison où ces précautions devaient garantir du froid, milady se plaignait de la chaleur, et tenait un flacon de sels dont elle se servait souvent. Enfin, à peu près à huit mille de Londres, le jeu des évanouissements commença. Amélia qui n’en con-