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vorable, je procure à Caroline les moyens de vous rejoindre ? Je vous le répète, je l’envoie à Londres, elle y sera sous la garde d’une femme respectable ; elle y sera ignorée plus qu’ici peut-être ; je la rejoindrai à Londres même, quand la guerre entre le parlement et Charles II sera terminée. Alors… — Eh ! Madame, croyez-vous que je puisse attendre cet événement ? ce sont des siècles que vous me faites entrevoir. — Jeune homme, reprit M. Tillotson, nous délibérons et il faut agir. Vous êtes perdus si vous restez. Lorsqu’on ose rendre