Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/116

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 112 )

pour savoir si elle était arrivée au château. Elle fit à sa belle-mère des observations sur un départ si prompt. Milady, ne voulant entendre à aucun délai, Law la pria seulement d’accepter le repas qu’il avait préparé ; elle y consentit avec beaucoup de peine, et en l’attendant elle retint constamment avec elle lady Amélia et ses femmes. Cette contrainte, qui désespérait la jeune personne, pesait aussi sur elle-même ; car elle n’osait entretenir Déborah, qui passait et repassait devant elle avec une assurance qui la déconcertait toujours. Elle garda le plus