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seule avec sa belle-fille et ses femmes. On lui obéit avec empressement ; lady Amélia eut tout le temps de dire tout bas à Law : « Pour dieu, loyal et respectable vieillard, sauvez cet enfant des mains de ma belle-mère. » Law prit la tremblante Caroline par la main, et l’amena avec lui. Il avait remarqué, aussi bien que les autres, l’impression qu’avait faite la vue de Déborah ; il lui en demanda l’explication. « Suffit, reprit la paysanne, que je connais milady, et qu’elle me connaît bien : je ne veux pas en dire davantage ; et vous aussi, ajouta-t-elle, en