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faudra vous soumettre aux usages reçus, aux convenances qu’elle s’est fait une règle de respecter, et sans être assez vil pour paraître ce que vous ne serez pas, vous imposer la loi de ne pas toujours vous montrer ce que vous êtes. Or, comment pourrez-vous y présenter une épouse dont vous ne connaissez pas la famille, qui même ignore le nom qu’elle pourrait porter ? — Certainement, ma mère, Caroline appartient à des parents dont elle n’a pas à rougir. — Je le crois, mais enfin elle n’a pas même un nom ; peut-être une naissance illé-