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À MON MARI.



Dans la carrière de la vie, chaque sentiment a son tour ; ils se succèdent l’un à l’autre pour adoucir les peines du voyage, embellir notre jeunesse, et nous faire trouver dans l’âge du repos, des jouissances réelles, même dans les souvenirs amers qui se mêlent aux affections existantes ; car nul ne voudrait perdre la mémoire de ceux qui lui furent