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libre cours à son désespoir. Le silence, les soins, les douces caresses sont, avec le temps, l’unique remède à des maux semblables. Que peuvent les discours sur un cœur oppressé qui vous crie : « J’ai perdu, et je ne retrouverai jamais ! » Mistriss Belmour sentit rouvrir ses profondes blessures, et le hasard ne lui avait pas offert, comme à sa jeune amie, des mains bienfaisantes pour essuyer ses pleurs.