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de sa mère, et elle le fit avec beaucoup de gravité. Charles répondit d’une manière très-mesurée ; lui fit entendre que si, comme on devait le présumer, le général Olivier se déterminait à poursuivre le prince Charles, et que l’Écosse fût alors paisible et sans ennemis, il pourrait consentir à y laisser sa mère et sa cousine, et à profiter des bontés de milady. Alors elle déclara que le général se disposait en effet à suivre son ennemi, et que, sous peu de jours, lui-même viendrait se reposer au château, tandis que son armée prendrait la