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de son pays ; s’il eût changé la face du gouvernement pour en instituer un meilleur ; s’il eût combattu Charles Ier pour les vrais intérêts de la nation, malheur sans doute à ceux qui lui auraient disputé la victoire ! et Charles, en rendant à la nature le tribut qu’elle exige, aurait pleuré son père sans détester son vainqueur. Mais, semblable à un ambitieux aussi adroit et moins courageux, que nous avons vu naguères signaler son zèle par des proscriptions, élever sa puissance altière au dessus de toutes les classes étonnées de n’avoir servi