Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/209

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 185 )

prudent de marier son fils indiscrètement ; c’est détruire toutes les espérances de ce jeune homme. — Madame, quand mistriss Belmour me demanderait mon avis sur ce projet que j’ignore, je lui répondrais qu’elle doit savoir ce qui lui convient, à elle, à son fils, à miss Caroline, sa parente, et je ne me permettrais point, par des conseils hasardés, de disposer en quelque sorte du sort de ces jeunes gens, et par conséquent du bonheur d’une mère. — Vous bornez l’amitié à bien peu de chose. — Pas à si peu, Milady. La mienne partage les pei-