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pouvait bien peut-être oublier une femme désormais sans appui, mais il ne pouvait laisser vivre paisiblement le fils et l’héritier du lord Goring, surtout en Écosse, où déjà l’on cherchait à rassembler les amis de Charles II, à lui former un parti, et à soutenir sa cause par la force des armes. Il conseilla la plus grande prudence, et promit au reste que sa vie entière serait consacrée au salut de lady Goring et de son fils.

Cependant trois mois se passèrent sans aucun événement. Mistriss Belmour ne mettait plus d’obstacles au penchant de ses jeunes