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de droits qu’au partage des biens du père ; et Amélia demeurait si riche du côté de sa mère, qu’on n’envia point pour elle ce que la naissance d’une autre fille lui enlevait. Au reste, cet enfant ne semblait avoir vécu que pour réparer l’honneur de sa mère, car elle mourut pendant un voyage que ses parents avaient fait à Londres, et Adelina ne put se consoler de la perte de sa propre fille qu’en embrassant Amélia qu’elle a depuis chérie comme son enfant, et semble en avoir tous les droits sur son cœur. Heureusement nul autre fruit de