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votre vie appartiendraient à votre patrie, fallût-il aller sur des bords lointains pour écarter à jamais l’étranger. Mais ici, pour ne pas devancer les temps, pourquoi ne pas attendre que les factions se détruisent les unes par les autres, et pourquoi vous exposer à être détruit par elles ? Ce sont elles qui, n’agissant que par convulsion, renversent les projets, perdent les états et quelle gloire y a-t-il à seconder leur délire ? Rien ne peut vous rendre votre père, mon jeune ami, et votre mère est un legs que vous tenez en ce jour de lui et de