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fut pris encore par la faute du prince Robert ; et lord Goring, qui avait joint l’armée que le prince de Galles avait rassemblée en Cornouailles, passa en France chargé d’une mission secrette. À cette époque il m’écrivit, et me défendit d’en instruire sa famille. L’infortuné ! il se flattait d’obtenir des secours qui lui assureraient la victoire. Pourquoi ai-je obéi à ses ordres, et gardé ce funeste secret ? lady Goring aurait suivi son époux. Eh ! que ne peuvent sur un homme de bien, la présence d’un fils et celle de sa mère ! La comtesse l’aurait