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de George Sand en l’absence de Franz. Nous y trouvons des allusions et des réponses à toutes les questions de Liszt, car George Sand y parle de son procès, de Janin, de Sainte-Beuve, de Lamartine, de Jocelyn, etc., etc., tout en exprimant ses regrets d’avoir manqué « : Franz » lors de son séjour à Paris. Elle y dit aussi, comme nous l’avons vu plus haut, qu’elle ne pourrait venir à Genève que pour les vacances d’automne. Liszt lui écrivit alors ceci :

« Cher George,

« Par la même raison que nous avons attendu onze mois, nous vous attendrons encore un mois de plus. Dieu veuille que vous ne nous ajourniez pas de nouveau à l’an 40, car nous serions de force à accepter. Vous voyez que nous sommes des amis bien incommodes et bien tracassiers, mais c’est ainsi qu’il le faut. Je suis sûr que Marie vous a écrit un tas de belles choses, après quoi ma vile prose semblera plus vile encore que d’habitude. Aussi vais-je m’arrêter tout court et m’en tirer par des points Lamartinico-Jocelyniens

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Tout à vous, de cœur.

« Fr. L. »

Enfin, au mois de juillet, Liszt lui écrit encore :

« Cher George,

« J’aurais voulu ajouter deux mots à la lettre de Marie (qui doit déjà vous être parvenue), mais le temps pressait telle-