Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome X, 1826.djvu/423

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

habile dans sa science et possédant les langues ; 2o. David Wasmer ; 3o. Henry Schroder de Lubeck ; 4o Jean Wilké de Riga ; 5o. Gaspard Fidler de Kœnigsberg ; 6o. l’étudiant en médecine Erasme Bensky de Prague. Chacun d’eux recevait chaque mois une quantité suffisante de pain, soixante charetées de bois, un tonneau de bierre ; et journellement, une mesure d’eau-de-vie, de vinaigre, des provisions de bouche et trois ou quatre plats de la cuisine du Tsar. Le Tsar leur donnait ordinairement cinq chevaux de selle et de voiture. On assignait à chacun un village avec trente laboureurs et plus. Lorsqu’ils soignaient le Tsar et que leur médecine produisait un effet favorable, on faisait aux médecins des cadeaux en damas, velours et zibelines ; ils recevaient également des présens après la guérison des Boyards où dignitaires, etc. ».

Nos actes, dans les archives, témoignent que Boris envoya, en 1600, son interprète Reinhold Bekmann dans les villes allemandes, pour engager des médecins, et que Bekmann persuada, à Riga, Gaspard Fidler, ci-devant médecin de l’Empereur, du roi de France, des ducs de la Prusse et de la Courlande, d’aller en Russie. Il est vraisemblable que les autres médecins ci-dessus mentionnés furent également engagés par Bekmann.

(255) Fletcher (p. 106). — Margeret (p. 35 et 118), et tome IX de cet ouvrage.

(256) Margeret (p. 48). — Fletcher (p. 113). — Voyage en Moscovie, en 1602. — Dans le Magasin de Buching (t. VII, p. 271).