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ils répondirent au peuple : « Nous nous sommes couverts du sang innocent ; nous avons obéi au séducteur Boris Godounoff…, et à présent nous devons souffrir la mort pour lui ».

(133) C’est ce qui se trouve dans l’Annaliste de Moscou le plus digne de foi, dans Nikon et dans la Chronique de Rostoff.

(134) V. dans la Collection des Actes du Gouvernement (t. II, p. 103).

Il est vraisemblable que l’on n’a pas inscrit tout ce que Mich. Nagoï déclara ; dans les autres questions, le mensonge était mêlé à la vérité pour donner plus de force au premier. Cet interrogatoire, où l’on voit agir très-distinctement la crainte, les menaces, la contrainte et la mauvaise foi, prouve assez les embûches de Godounoff.

(135) Nikon et la Chronique de Rostoff, ainsi que la Collection des Actes du Gouvernement (t. II, p. 121, 123, 243).

(136) Annales de Nikon et Annales de Rostoff. — Annales de Morosoff. — V. la Légende des Saints le 3 de juin. — Le couvent de Viksinsk est détruit. À sa place exisiste actuellement le bourg de Viksino, à vingt-cinq verstes de Tchérépovetz. — Il renferme deux Églises, de Saint-Nicolas et de la Sainte-Trinité ; dans la première, se trouve la chapelle de Saint-Dmitri le Tsarévitche.

(137) Annales de la Sibérie et le Dictionnaire géographique de l’Empire Russe, sous l’article d’Ouglitche. À Tobolsk, on montre parmi les cloches de l’Église du Sauveur, le tocsin d’Ouglitche, qui avait annoncé aux habitans