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INDEX DES NOMS PROPRES




Bahrdt (Charles-Frédéric). Né à Bischoffs-Werda, en 1741, pasteur et professeur de philosophie biblique à Leipzig, professeur de théologie et prédicateur à Erfuhrt (1769), ensuite à Giessen (1771), directeur de collège en Suisse (1775), surintendant-général à Durkheim (1777), sans cesse en butte aux tracasseries du clergé, voyage en Angleterre et en Hollande (1778) et s’installe enfin comme tavernier dans la banlieue de Halle (1779-1787) ; emprisonné dans cette ville, puis détenu à Magdebourg, il meurt en 1792. Bahrdt fut en Allemagne le représentant le plus populaire, mais aussi le moins digne du rationalisme vulgaire.
Ses principaux écrits sont : l’Essai d’un système dogmatique biblique (1770), condamné par la Faculté de Wittemberg, les Considérations sur la religion pour les lecteurs pensants (Halle, 1771), les Nouvelles révélations de Dieu en lettres et récits (Riga, 1773-1774), l’Exposé des dogmes de la religion, fondé sur la doctrine pure et sans mélange de Jésus (Berlin, 1787), le Catéchisme de la religion naturelle, œuvre posthume (Gœrlitz, 1795).
Charlevoix (Pierre-François-Xavier de), S. J. Né à Saint-Quentin en 1682, professeur de philosophie et d’humanités, missionnaire au Canada (1720-1722), puis rédacteur du Journal de Trévoux, mort à la Flèche en 1761. Il publia : l’Histoire et description du Japon (Rouen, 1715, 3 vol. in-12), l’Histoire de l’île espagnole ou de Saint-Domingue (Paris, 1730, 2 vol. in-4), l’Histoire de la Nouvelle France (Paris, 1744, 3 vol. in-4), l’Histoire du Paraguay (Paris, 1756, 3 vol. in-4), etc.
Galilée. Mathématicien, philosophe, astronome, né à Pise en 1564, mort à Arcetri en 1642. On peut le regarder comme le fondateur de la physique moderne.
Haller (Albert de). Physiologiste suisse, né et mort à Berne (1708-1777). 11 se consacra à la médecine, qu’il professa à Berne, puis à Gœttingue, en mème temps que les sciences naturelles (1736). Il était fort religieux ; il défendit contre La Mettrie la religion naturelle et écrivit contre Voltaire en faveur de la révélation. Outre une édition de la Bible, il publia des ouvrages scientifiques, des discours en vers sur l’Éternité, l’Origine du mal, enfin trois romans politiques : Uson (1771), Alfred (1733), Fabius Catus (1774).