Page:Kann - Journal d'un correspondant de guerre en Extrême-Orient.djvu/257

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

c) Des charrettes à deux roues supportant une plate-forme et traînées à bras par une équipe de quatre hommes ;
d) Le mode principal de transport est certainement le chariot chinois décrit précédemment ; il est conduit par son propriétaire et réquisitionné par le service des étapes. Ces réquisitions sont faites pour une étape seulement et les voitures reviennent le lendemain à leur point de départ, faisant ainsi toujours la navette entre les deux mômes stations ;

3o Les animaux de bât, chevaux ou mulets pris sur place ou importés du Japon. Ils constituent tous les trains de combat, les trains réglementaires et les sections de munitions d’infanterie. Ils servent également à former des convois auxiliaires pour l’intendance ;

4o Le portage. La première armée, au commencement de la campagne, a utilisé les porteurs indigènes en Corée où les routes sont mauvaises et où les voitures n’existent pas. Ce système, auquel on a été réduit faute de mieux, a été abandonné dès que les troupes du général Kouroki eurent pénétré en Mandchourie.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


À mon retour au cantonnement, j’appris qu’on allait partir pendant la nuit de manière à rejoindre les troupes de première ligne au lever du soleil. Décidé à voir de près la grande bataille qui allait se livrer, je préparai soigneusement mon équipement afin de pouvoir subsister quelque temps sans être obligé de reprendre contact avec notre colonne de bagages.