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main. » Pour toute réponse, je lui tendis mon kodak dont je n’avais pas encore encore la dernière bobine. Elle ne contenait que des vues prises en pleine mer.

Ce matin, le sergent de ville a rapporté l’instrument d’un air assez penaud ; non seulement il ne peut m’arrêter, mais il a dû payer de sa poche le photographe qui a développé les clichés. Cette leçon a porté ses fruits et on m’a laissé en paix jusqu’au moment où je me suis embarqué sur le paquebot du « Lloyd » à destination de Yokohama.